Les malfaiteurs, par ces temps qui vont bientôt déboucher sur les fêtes de fin d'année, ont besoin d'argent, pour faire bombance. C'est pourquoi ils en sont à faire feu de tout bois. B.I. cadre à la présidence de la République, vient de faire les frais de l'activisme de ces criminels.
En effet, rapportent nos sources, le lundi 26 novembre 2018, après son service, l'homme prend la direction de son domicile sis au quartier « Paillet », dans la commune d'Adjamé. Un peu plus tard, le voilà sur place. A présent, il est au pied du bâtiment abritant sa demeure.
Et au même moment, un homme vient le dépasser. Croyant alors qu'il s'agit de son voisin, il pense bien faire de reprocher de façon amicale à ce dernier, de l'avoir dépassé sans même le saluer. Là, il va déchanter complètement, quand celui qu’il croit être son voisin se retourne. Cet individu complètement inconnu de lui, pointe une arme à feu sur sa tempe. Totalement abasourdi, B.I. s'entend dire par le malfrat, de le conduire à son appartement.
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Quasiment tenu en laisse, l'infortuné, au risque de sonner son propre péril, se garde de toute réaction pouvant gâter les choses en sa défaveur. Il conduit ainsi sagement et sous la contrainte, bien entendu, le scélérat solitaire à son logis.
Une fois là, le quidam exige du cadre de la présidence qu'il lui remette de l'argent et beaucoup d'argent. Mais à la suite de cette sommation, le bandit trouve que la victime adopte une attitude qui, pour lui, paraît comme un refus de s’exécuter. Et de la crosse de son pistolet, il frappe violemment B.I., qu'il blesse au visage.
Et alors que le mari est secoué par le coup et sa blessure, le malfrat inutilement violent, se rue cette fois sur la pauvre épouse et lui fait voir des « étoiles », quand à elle aussi, il porte des coups.
Après avoir ainsi imposé son autorité par la barbarie, l'homme armé peut s'emparer tranquillement de biens. C'est ainsi qu’échouent dans sa besace, une dizaine de téléphones-portables, un ordinateur-portable, un disque dur externe, une enveloppe contenant de l'argent et une tablette de service. A l'infortuné agent de la présidence, le bandit arrache également, sa Carte nationale d'identité et sa carte d'assurance. Puis, le criminel termine son opération, par le vol des bijoux de la maîtresse de la maison. Après quoi, il quitte précipitamment l’appartement, pour se fondre dans la nature.
Informés plus tard de l'attaque qui venait d'être perpétrée, des éléments de la police se rendent sur les lieux, procèdent au constat d'usage et ouvrent une enquête.
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